Echange avec les attachés de presse de notre agence Dooweet

Attaché de presse musique, un métier mêlant travail et passion

Depuis sa création, notre agence Dooweet est spécialisée dans la communication musicale et la promotion. A ce titre, nous proposons à nos clients différentes prestations et nous les accompagnons notamment dans leurs relations presse. Pour cela, nous pouvons compter sur nos attachés de presse. Au quotidien, notre équipe met son réseau et son savoir-faire à la disposition des artistes que nous défendons, avec lesquels nous travaillons. Mais, si ce métier reste essentiel pour la promotion musicale, il n’est pas forcément bien connu. D’où notre volonté de le mettre en avant et de vous le présenter. Nous avons donc interrogé nos attachés de presse sur leur parcours, leur vision de leur travail et sur leur passion pour la musique. Leurs réponses permettent d’en savoir plus sur leurs missions. Pour vous faire découvrir leur activité, nous vous proposons de partir à leur rencontre en vous dévoilant nos échanges. A la fin de cet article, que nous diviserons en deux parties, vous serez incollable sur le rôle d’un attaché de presse. Et qui sait, cela suscitera peut-être des vocations ?

Pas de parcours type pour accéder à ce poste, mais quelques critères à réunir

Le métier d’attaché de presse musique n’est pas bien connu car il est souvent exercé dans l’ombre. Pourtant, c’est un travail passionnant et très enrichissant. Si certains suivent des formations spécialisées, d’autres se forment sur le terrain, comme nous l’explique l’une des membres de notre équipe qui est diplômée d’un BTS Tourisme. Son parcours est selon elle « un peu particulier », mais c’est justement ce qui le rend intéressant.

Faut-il absolument faire des études pour exercer ce métier ou peut-on se former auprès d’autres attachés de presse musique ?

Et bien si je prends ma propre expérience, je dirai que non. Je me suis formée sur le terrain. C’est en faisant moi-même la promotion des concerts que j’organisais que l’envie de faire ce métier est venue. C’est ainsi que j’ai commencé à construire mon réseau et que le nom de Dooweet a circulé parmi les groupes et artistes.

Si des études ne sont pas forcément nécessaires, pour ceux qui souhaitent tout de même en faire, existe-t-il une formation spécifique pour devenir attaché de presse musique ?

Pas à ma connaissance. Je pense que le métier d’attaché de presse fait partie d’un grand groupe de métiers dans le domaine culturel que l’on peut apprendre en faisant des études de médiation culturelle, de marketing ou de journalisme.

As-tu exercé d’autre(s) métier(s) avant celui-ci ?

Oui, j’ai été réceptionniste dans l’hôtellerie et auxiliaire de vie, mais je tiens à préciser que j’ai un parcours professionnel un peu particulier.

Quels conseils donnerais-tu à des étudiants/jeunes diplômés intéressés par ton métier ?

Premièrement, de construire au maximum son réseau durant les stages car c’est essentiel pour exercer ce métier. Ensuite la persévérance est un des mots d’ordre selon moi, car il n’est pas aisé de promouvoir ses artistes auprès des médias, surtout les plus importants. Mais si on ne lâche pas et que l’on a confiance, on finit par y arriver. Et ça, je le dis par expérience.

La pratique de l’anglais est-elle indispensable ?

Pour s’ouvrir aux artistes internationaux, c’est très important, oui. Même sans parler couramment, il faut au moins avoir des bases solides.

Comme nous l’apprend notre collaboratrice, quel que soit son parcours, un(e) attaché(e) de presse doit se constituer un réseau. C’est fondamental. Et cela implique de le développer au fil du temps, de l’entretenir. Mais ce n’est pas tout. Pour être un bon attaché de presse musique, il existe un autre élément clé : la passion.

La passion de la musique, une nécessité pour bien exercer ce métier

Cela peut sembler évident et pourtant, aimer vraiment la musique, cela fait toute la différence. On pourrait même dire qu’il s’agit d’un critère de recrutement ! Et finalement, c’est une chance car il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir faire de sa passion son métier. Explications avec notre attachée de presse.

Est-ce important d’aimer le travail d’un artiste pour bien le représenter ?

Oui, parce que selon moi, si je ne peux pas me familiariser avec le projet et le ressentir pleinement, je ne peux pas le défendre correctement pour la simple et bonne raison que je n’y croirai pas assez. Et défendre un projet sans y croire, ce n’est pas envisageable dans notre métier. Cependant, je ne défends pas que les styles que j’écoute personnellement. Mais si je ressens une sensibilité artistique sincère et un projet de qualité, alors c’est OK.

Etais-tu passionnée de musique avant de travailler dans les relations presse ? Et si oui, penses-tu que ce soit un critère indispensable pour bien exercer ce métier ?

Oui j’écoute de la musique depuis toute petite. Entre mon père et ma mère, j’ai été imprégnée des classiques du rock, de la soul, du disco, du funk, de la pop. Puis à partir de ces pistes, j’ai dessiné mon propre chemin musical. Et en effet, un attaché de presse dans la musique qui n’aime pas en écouter, cela me paraît quelque peu étrange (rires).

Comment ta passion pour la musique t’aide à accomplir ton travail ?

Je crois que la musique nous procure des émotions profondes et intenses. Elle nous fait voyager à travers le temps et n’a pas de frontière. La musique nous représente car elle nous aide clairement à nous exprimer. Du coup, lorsqu’un artiste a envie de s’exprimer et de faire passer un message, je l’aide du mieux que je peux à le diffuser.

Est-ce que chaque attaché de presse est spécialisé dans un ou plusieurs genres musicaux ?

Cela dépend du fonctionnement et de la sensibilité de chacun je suppose. En ce qui nous concerne, chez Dooweet, nous défendons tous les styles depuis quelques années. A la base, nous étions axés sur le Rock et le Metal. Nous n’avons pas abandonné ces styles car nous les aimons toujours, mais l’éclectisme nous apporte plus de richesses musicales et des découvertes intéressantes.

Faut-il avoir une bonne culture musicale pour être attaché de presse musique ? Ou peut-on l’étoffer au fil du temps et des rencontres ?

Une bonne culture peut s’avérer utile oui, mais elle n’est pas obligatoire à mon sens. Le plus important c’est d’être sensible à la musique, à ce qu’on écoute, et dans ce cas-là, il est tout à fait possible en effet d’étoffer sa culture au fil des ans et des rencontres. Pour moi, la musique, c’est du partage avant tout.

As-tu déjà travaillé avec des artistes dont tu aimais le travail mais pas l’aspect humain ? Est-il difficile de distinguer les deux ?

Bien sûr, c’est déjà arrivé. Voici un exemple. C’est en travaillant avec un artiste à l’agence que nous nous sommes aperçus qu’humainement parlant, ça ne collait pas. Lorsque j’ai su que j’allais avoir l’opportunité de travailler avec lui, plusieurs sentiments et émotions se sont mélangés : la joie, l’excitation, mais aussi la peur d’échouer. Je me suis mis une grande pression car je n’ai pas su prendre du recul à ce moment-là. Lorsque qu’on vit une situation de ce genre, il est difficile de relativiser, car nous vivons l’expérience au quotidien. Mon collègue avec qui je travaillais sur le projet en a fait aussi les frais (rires). D’autant qu’il y travaillait des journées entières, parfois même la nuit. Bref, à un moment donné j’ai dit stop et je l’ai prié de le faire aussi car cela ne pouvait plus durer. Et quand la collaboration s’est arrêtée, prendre du recul a été assez compliqué. On se pose toujours les mêmes questions « qui piquent » : qu’est-ce que j’ai bien fait ou mal fait ? Et après une prise de recul nécessaire, nous avons réussi à ne garder que les bonnes choses. Au final c’était une expérience très formatrice. Elle nous a permis de grandir, d’avancer et d’avoir plus confiance en nous.

A lecture de ces questions-réponses, on réalise qu’en plus d’avoir un bon réseau, la passion de la musique est indispensable pour bien travailler en tant qu’attaché de presse dans ce secteur, même si cela ne suffit pas. Néanmoins, elle est au cœur de ce métier et sans elle, il serait difficile de l’exercer. Et pour mieux comprendre le rôle d’un attaché de presse, nous vous expliquerons, dans une seconde partie, ses missions au quotidien. L’occasion aussi pour notre équipe de vous présenter sa vision de son travail.